![]() | 24/12/2017 La paix numérique - Mot clefs : Informatique bidouilles entretien maintenance vie privée sécurité La paix … NumériqueEn ces temps de fêtes zet de sacrifices au travers de rituels paIens avec des marrons, LIDS vient vous offrir une petite aide pour la conquête de la paix … Numérique… Voici donc un premier article d’une série sur les cochoncetés numériques de notre temps. Mais si la chose informatique était jusqu’en 1995 un outils, un glissement progressif vers l’état de « produit » consommable, soumit à une obsolescence certaine, voire programmée, s’est opéré. Changer de machine tous les trois ans, avoir une pensée pour les petits africains ou indous qui vont « recycler » la carcasse de votre PC décédé dans des conditions misérables, ou tout bonnement envers votre portefeuille qui hurle à l’idée qu’il faille encore une fois le pressurer pour acheter le nouveau PC / smartphone X15 2.0 WTF de la marque Chinese 2.0 ne serait ce que pour pouvoir continuer à exister dans notre société moderne vous torture et vous fatigue… Premièrement les règles de base : - 1 - Quelque chose que l’on ne maîtrise pas vous maîtrise ! - 2 - Quand c’est gratuit, c’est toi le produit : - 3- Un backup, deux backup, tes datas tu sauvera : - 4 - Du chinois ? Mord toi les doigts ! - 5 - Windows ou Apple ou Android ? Deuxièmement, on met enfin les mains dans le cambouis : Passons aux choses sérieuses, ou pas... Si vous n’avez pas envie de faire les tripatouillages qui vont suivre, adressez vous à une des boutiques du born qui revend du PC et qui pour 60€ vous feront un petit nettoyage. Les manipulations peuvent se faire en tout ou partie sur windows 7 – 8 – 10 (certaines ne sont pas obligatoires sur le 7 et 8) . 1 : Faire du ménage :
- Ensuite ouvrez un explorateur de fichier (raccourci touche windows + e ) allez ensuite dans C:WindowsPrefetch , sélectionnez tout (raccourci touche ctrl + a) et supprimez tout ( la touche shift qui est au dessus de ctrl + touche suppr pour supprimer définitivement sans passer par la corbeille) . - Maintenant, dans le menu de l’explorateur , sous windows 10, allez dans l’onglet "affichage" en haut de la fenêtre puis cliquez la case à cocher « éléments masqués » , dans les windows plus anciens c’est planqué suivez ce petit tuto : http://www.forum-seven.com/afficher-les-fichiers-et-dossiers-caches-dans-windows-se7en-108 Vous avez fait déjà une bonne partie du ménage ! Bravo ! Et cela sans logiciel additionnel. - Une autre action que l’on fait fréquemment lors du nettoyage et de nettoyer la base de registre Windows, KeZaKo ? Bon on en a fini avec le ménage de printemps, maintenant on lui rentre dans le lard : 2 - Optimiser et blinder :
Vous allez ainsi soulager votre carte graphique de 50 % et aussi économiser beaucoup de mémoire en supprimant des effets visuels que vous ne remarquez même pas. - Faîtes ok et revenez à la fenêtre précédente des propriétés systèmes et allez sur l’onglet « utilisation à distance » , décochez « autorisez les connexion …. », à moins que vous n’ayez envie que votre PC continue à être en mode « journée portes ouvertes, toutes mes données sont à votre disposition ! » . cliquez sur OK et revenez à l’explorateur .
Nota : si vous avez des services comme « bonjour » (bidule apple) « adobe trucmuche » ou « google update » désactivez les aussi … ils se lanceront si nécessaire quand vous ferez des mises à jours que vous demanderez et pas quand eux le désirent ! Vous devriez déjà observer un gentil mieux dans votre PC, mais ce n’est pas finit ! - Retour au menu démarrez, tapez « msconfig » dans le champs de recherche, puis allez dans « démarrage » . - Retournons encore dans le menu démarrer et allez dans les paramètres (l’icône en forme d’engrenage sous window 10 ou « paramètres » sur les autres) … Toujours sur windows 10 et dans les paramètres, allez dans « confidentialité » et là ... On en a finit avec le cambouis ! Oufff.... Troisièmement , le test !
Une fois que vous estimez que la machine est « calmée », vous pouvez ensuite réfléchir aux points suivants : Bonnes fêtes à tous, dans la paix numérique retrouvée (enfin j’espère… Parce que si vous faites ces manips complètement pétés à cause des fêtes, j’imagine pas l’état de la bécane ;), l’informatique cela se pratique à jeun hein ! ) Myke Ps : LIDS est un magazine ouvert à tous pour tous les sujets utiles ou concernant le Born, n’hésitez pas à envoyer vos articles à redaction@limparfait.fr ou vos annonces pour l’agenda :)
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![]() | L’urgence ensablée … « Elle est où la plage ? » me demande un touriste en espadrille-chaussette 75 % polyester. « A marée basse vous la verrez mais ce sera un peu humide, allez plutôt au parking Sud ou au Nord »… « heu je crois que la mairie en parle mais heu... » « Ha bah ca va être beau tiens, autant aller à la piscine quoi ...et ça fera des bornes à faire en moins l’année prochaine »…Dit-il en partant, marmonnant…
En France c’est 1.4 million d’habitants qui vivent à moyen terme sous la menace d’une submersion marine ! Incroyable !
Des organismes qui constatent :
Ce qui entraîne d’autres questions : Apparaissent aussi d’autres soucis car la dune s’écrase. Est-ce que l’on suit toujours les préceptes de Brémontier ? « Oui mais le sable marin on ne s’en sert pas pour le béton ! » Archi faux, une fois lavé et débarrassé de son sel il peut servir pour la fabrication du béton, et cela fait un excellent béton ! Bon, certains ne le lavent même pas, tant pis pour les fissures dans les murs (demandez aux marocains où sont parties leurs plages et regardez de près leurs immeubles, arte a fait un excellent reportage sur le sable à ce propos)… « Oui mais c’est pas chez nous, c’est au Qatar, au Maroc et ailleurs » Actuellement, les bretons se battent contre le groupe Roullier qui poursuit une extraction illégale en bais de Lanion. Énorme, et qui aujourd’hui prend la forme de bateau de la taille d’un pétrolier muni de dragues aspirantes qui ratissent le fond, et aspire des millions de tonnes de sable d’un coup, et tant pis si toute vie est anéantie sur leur passage (puisque la chaîne alimentaire débute avec les organismes vivants sur le fond marin) . Pourquoi aller pomper le sable ? il y a pourtant beaucoup de gravât à recycler… - Faire reculer les villes : Non , et encore moins après le passage de la loi «NOTRe» qui réduira encore plus leurs marges de manœuvres. Il faut une volonté nationale pour lancer et financer des chantiers pareils . Localement, tout ce qui peut être fait c’est de modifier le PLU et d’interdire toute forme de construction dans la bande des 100 mètres, puis progressivement de passer les battisses comme à risque, ou d’essayer de les racheter années après années pour les démolir … Ou exproprier. Bref une solution qui fera des malheureux… Forcément… Et qui sera coûteuse . - Bétonner : Une fois qu’il n’y a plus de sable sur la plage, utilisons du sable d’ailleurs pour bétonner la dune et le littoral devant les villes côtières… Hum, l’idée picote un peu … On ne pourra pas empêcher l’océan de pénétrer dans les terres à moins d’une digue immense… Et même si l’on emploie tout le sable de la plage, est ce une solution à long terme ?
Et il y a aussi des solutions moins évoquées : - Limiter la force des vagues avec des usines marémotrices ! Ce barrage permettrait à la fois, en captant l’énergie de marée, de produire de l’électricité , de limiter l’impact de celles ci et de capter aussi le sable en retour de marée pour le conserver.
- Limiter le phénomène : La limitation du phénomène est possible, mais est délicate du point de vue légale, il manque des lois à ce sujet. Myke
Quelques sources : Un résumé comique de la problématique du sable en vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=Tnfk44DzBEs L’observatoire de la côte landaise : http://www.observatoire-cote-aquitaine.fr L’enquête publique relative à la demande d'extraction dans l'estuaire : http://www.sepanso.org/gironde/IMG/pdf/-8.pdf Avis du Parc Naturel Marin à propos de l'extraction : www.aires-marines.fr/L-Agence/Organisat ... s-naturels... Quelques affaires liées à l’extraction de sable et à la pression des lobbys :
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![]() | 20/10/2017 La terre - Mot clefs : Terre permaculture jardinage écologie nature eau plante compost engrais vert Et si on se mettait à aimer notre terre …
La terre … ce mot à lui seul nous renvoie vers l'image d'un combat contre la nature et contre les éléments. Nous avons tous en tête cette image noire de l'effort, de l'homme qui arrose la terre de sa sueur, qui la retourne à s'en briser les reins … et si tout cela était inutile, voir néfaste à la terre ? Une bonne nouvelle, non ?
Nous voilà donc penchés sur cette terre, grouillante de vie. Vous venez de la désherber et vous plantez. La première année, vous êtes tout content, ça pousse vraiment bien. L'année d'après, c'est déjà moins bien et les années d'après, c'est catastrophique. Que s'est il passé ? Vous avez bien lu les livres de jardinage, vous avez mis de l'engrais azoté pour que ça pousse plus vite. Voilà l'erreur … mais ce n'est pas de votre faute, on s'est tous fait avoir. L'engrais peut avoir son utilité mais nous verrons ça plus tard … Voilà ce qui s'est produit : l'engrais a tout simplement tué les petites bêtes qui vivent dans le sol, ces travailleuses acharnées y sont en effet hyper sensibles. La seule chose qui leur convient, c'est que vous leur donniez du travail et à manger sous forme de matière organique à dégrader. Ce sont elles qui minéralisent cette matière brut et produisent les minéraux que la plante va absorber par ses racines. Vous pensez que faire le travail à leur place fera gagner du temps, qu'après tout ce petit monde grouillant n'est pas aussi efficace que les grands ingénieurs qui ont formulé les engrais fraisiers, tomates, plantes méditerranéennes … etc. que vous achetez bien cher. ? Et bien non, parce qu'il vous faudra alors faire le travail de tout un écosystème très organisé afin de permettre à votre la terre de garder sa belle structure. Il vous faudra aérer la terre comme un lombric, apporter du terreau avec la bonne granulométrie pour remplacer ce petit monde qui agglomère et structure. Il vous faudra également supplémenter avec des mycorhizes pour remplacer ceux qui auront été tué par votre bêchage : les champignons ont besoin d'oxygène pour vivre, si vous les mettez en profondeur, ils meurent. Et voilà comment nous traitons nos sols depuis des siècles, en remplaçant le travail de tout ce bel écosystème par notre propre intervention … et ça sera toujours insuffisant, nous serons toujours plus mauvais que toutes ces petits organismes. Franchement, à quoi bon quand il suffit de s'organiser, de déposer de la matière organique et d'attendre que ce petit monde fasse le travail ?
Un autre atout pour la bonne santé de la terre : l'eau. La terre et ses habitants ont besoin d'eau, ni trop ni pas assez. Pas assez d'eau et la vie ne peut pas se développer. C'est le cas des endroits qui se trouvent sous des avant-toits et ne reçoivent pas du tout de pluie. Trop d'eau et la terre perd sa porosité ce qui entraîne un manque d'oxygène. C'est en particulier le problème des terres argileuses quand celles ci ont été trop travaillées et que l'écosystème a été détruit : elles deviennent alors très compactes. Le manque d'oxygène empêche la vie de se développer mais aussi compromet la respiration des racines (et oui, ça respire une racine !). L'eau est une richesse qu'il faut préserver et qui coûte cher. Pour évite d'utiliser l'eau courante, le mieux est d'installer un puits avec une pompe. Pour consommer le moins possible d'eau, il faut la mettre là où il y en a besoin, c'est à dire au pied des plantes. Du même coup, ça évite aussi que des mauvaises herbes profitent de vos arrosages pour proliférer. Le système le plus économique et le plus compatible avec la permaculture est le goutte à goutte : un tube en plastique dans lequel on perce des trous pour installer un petit système qui dépose des gouttes. La seule chose un peu technique, c'est de choisir le bon débit de goutte à goutte et ça, c'est surtout fonction de votre surface à arroser : si le débit de l'ensemble de l'arrosage de votre jardin n'est pas assez important, votre pompe va passer son temps à s'arrêter et redémarrer ... et la pompe n'aime pas ça du tout. Quand on a fait l'inventaire et vu ce qu'il était possible de faire ou pas dans notre jardin, il reste une étape importante : savoir quel type de sol nous avons. Il y a en effet quelques subtilités pour ceux qui voudront apporter de la matière organique déjà un peu dégradée (compost, fumier en sac par exemple). On ne traite en effet pas une terre argileuse très compacte et une terre sableuse très friable de la même manière. Les pratiques qui diffèrent sont la fréquence de cet apport en matière organique et en eau. Les terres argileuses retiennent l'eau et les sels minéraux alors que tout cela est de passage dans les terres sableuses. L'apport en matière organique déjà dégradée tend à améliorer la structure de tous les sols mais autant on peut déposer un gros paquet de fumier de ferme sur un sol argileux et c'est bon pour toute l'année, autant il est conseillé de faire un apport en plusieurs fois avec un fumier dégradé sur un sol sableux. Concernant le fumier de ferme, je vous le conseille loin de la maison : comme le purin d'ortie, c'est une infection ! Le compost, lui, sent le terreau et si ce n'est pas le cas, c'est qu'il y a eu des erreurs dans la manière de gérer votre composteur.
Voici donc mes conseils pratiques pour optimiser l'apport de tout ce dont la plante a besoin sur une année. Pour un arbuste déjà en place, faites un apport en matière organique dégradée (compost, fumier en sac) au tout début du printemps en sol sableux ou en automne pour un sol plus lourd de type argileux. Une précaution puisque vous aurez à renouveler ce travail tous les ans : ne déposez pas de matière organique riche contre le tronc, les racines qui captent le plus les sels minéraux sont les plus jeunes et elles se trouvent à l'aplomb du feuillage en général. Installez ensuite un système de goutte à goutte qui permet d'apporter juste ce qu'il faut d'eau au pied de la plante et déposez un carton qui recouvre tout cela avec un trou pour le pied. Déposez ensuite des mauvaises herbes arrachées, des feuilles, de l'herbe coupée et si vous avez des branches broyées. De cette manière, vous alliez l'apport en minéraux, en eau et grâce au paillage, vous réduisez la corvée de désherbage. Et voilà ce qui peut vous permettre d'avoir un beau jardin sans efforts inutiles. Une dernière chose : je vous ai promis de vous parler des engrais … si vous tenez à apporter un petit plus à une plante un peu malingre, ils peuvent être utiles. Pas n'importe quel engrais cependant, un à diffusion lente sinon vous allez brûler les racines. Vous prenez un piquet, vous l'enfoncez au pied de la plante (à l'aplomb du feuillage, là aussi) pour faire un trou de 20-30 cm de profondeur et de 3-4 cm de largeur et vous déversez une poignée d'engrais au fond du trou. Si la plante a besoin de davantage d'engrais parce qu'elle est plus grosse, renouvelez l'opération une ou deux fois à des endroits différents. On ne met jamais un gros paquet d'engrais dans un seul trou car, même à diffusion lente, un excès d'engrais va finir par brûler les racines. Avec ce début de bagage en jardinage, vous avez déjà de quoi vous amusez dans votre jardin. Vous apprendrez bien davantage en pratiquant et peut être viendrez-vous discuter avec moi de certains points plus particuliers. Ces pratiques sont celles que j'expérimente chez moi et chez certains de mes clients mais il y a de nombreuses sources d'inspiration en permaculture, c'est une manière de cultiver qui se développe beaucoup depuis quelques années. Dans le monde du jardinage, vous rencontrerez des passionnés prêts à partager leur connaissances, leurs interrogations, leurs graines, leurs boutures. Renseignez-vous près de chez vous, il y a sûrement des associations, des fêtes des fleurs ou des trocs de plantes. Dans le nord des Landes, il y a par exemple l'association Agapanthe à Mimizan qui propose des formations pour apprendre certains gestes techniques comme la taille d'arbres fruitiers et organise des fêtes et trocs de plantes au printemps. Vous verrez, on se débrouille très bien sans jardinerie et on est beaucoup mieux renseigné. Et maintenant, il ne vous reste plus qu'à vous lancer dans l'aventure.
Magali
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![]() | 18/10/2017 DUMB CITY - Mot clefs : Biscarrosse SF Science-Fiction ville urbanisme projet de société pyramide des âges vieux jeunes fablab futur Biscarrosse, juin 2028 Il est 17h45, je décide de rentrer tôt ce soir pour pouvoir profiter un peu de la plage en famille. Il fait encore 24°C dehors quand je sors de la pépinière d’entreprises. Je me dirige vers le pôle culturel. Je rentre dans ce bâtiment de taille moyenne recouvert en façade d’un mur végétalisé. La médiathèque située près du hall d’entrée est fermée mais la porte du FabLab au fond est encore ouverte. J’y passe en fait pour récupérer ma fille. Je la vois au fond de l’atelier de « Hacker » avec Jean-Pierre, un vieux monsieur, qui lui explique le fonctionnement d’une imprimante 3D. Jean-Pierre y traine tous les jours, pour occuper sa retraite, depuis que ce « labo » a été créé il y a 10 ans.
Je vois l’excitation dans les yeux de ma fille quand elle m’explique que cette fois sa création risque bien de marcher. Je lui propose mon plan de glaces au chocolat et de promenade à la plage et elle ne se fait pas prier pour rentrer avec moi. Elle m’explique que l’imprimante peut fonctionner toute seule cette nuit et qu’elle pourra la surveiller de la maison grâce à la Webcam du FabLab qui est visible sur le Web. Elle n’a que 12 ans et m’épate par son autonomie. Cet environnement hyper stimulant l’a métamorphosée, elle est curieuse de tout. Elle maîtrise les technologies et est super sportive : elle est équilibrée. Dans ces moments-là, je ne regrette vraiment pas d’être venu vivre ici il y a 4 ans. Nous avions été attirés par un reportage télé au 20H : Biscarrosse y était à l’honneur car la ville avait reçu, la même année, deux récompenses très prestigieuses pour une commune de cette taille : Le titre de « Ville en transition » et le prix « SmartCity ». Ma femme, avait tout de suite réagit : « C’est ce qu’il nous faut. Le côté écolo pour moi, le côté Geek pour toi et l’océan pour les filles ! ». Quatre mois plus tard nous avions quitté la région alsacienne pour nous installer en plein centre de « Bisca », dans un superbe appartement grand et lumineux. L’immeuble avait été construit cinq ans plus tôt lors de la « dynamisation du centre-ville ». Les appartements, avec de beaux volumes et des terrasses, avaient été conçues pour attirer des familles. C’étaient ce genre d’initiatives qui avaient enrayées la mort du centre-ville et la fuite des familles vers la périphérie de la ville. Cela avait aussi solutionné au passage les phénomènes d’étalement urbain et leurs conséquences. Et aujourd’hui, on peut dire que nous sommes de vrais Biscarrossais, totalement intégrés. Ma femme avait trouvé un travail deux mois après notre arrivée et moi j’ai continué pendant trois ans mon activité de télé-travail à la maison. Il y a un an, je me suis lancé dans la création de ma propre entreprise. Il faut dire que cette pépinière m’y a fortement incité. Avoir cette structure à deux pas de la maison, c’était une aubaine. Finalement, côté travail, ce fût facile de faire son trou. La ville, en plein essor, attire énormément de monde. Son image «écolo» et son cadre formidable en font un véritable aimant pour les entrepreneurs et les personnes pouvant travailler à distance. Il faut reconnaître que l’équipe municipale de l’époque (il y a une dizaine d’années) a eu le nez creux : ils ont osé voir les choses autrement. Alors que toutes les communes autour suivaient la même stratégie : attirer les retraités, l’équipe Biscarrossaise a misé sur les actifs, et nous en sommes là. Une ville où une forte mixité sociale et une forte mixité générationnelle créent ce dynamisme que l’on ne voit pas ailleurs. Ils sont même en train de construire un bâtiment pour un futur IUT : l’université de Bordeaux a accepté d’installer une antenne pour son pôle « Intelligence Artificielle ». Mes rêveries s’arrêtent à la porte de notre immeuble. Ma femme et mon autre fille nous y attendent pour partir à la plage. Mon aînée demande si nous prenons le bus. La plus jeune lui réponds « tu ne veux quand même pas y aller à pied ? ». Je regarde rapidement l’appli « BiscaBus » sur mon portable et réponds que nous n’aurons pas besoin de sortir la voiture aujourd’hui car le Bus passe dans cinq minutes à l’arrêt situé à 50 mètres.
Assis au fond du bus, j’observe les toits végétalisés d’un lot d’immeubles construits il y a deux ans. Ils ont carrément mis des serres sur certains immeubles pour que les locataires puissent jardiner… on dirait une version 2.0 du jardin ouvrier. Pendant que je rêvasse, ma plus jeune fille nous raconte sa journée : elle est allez avec l’école visiter la mairie. Le Maire les a reçu et leur a fait visiter le bâtiment. L’institutrice les prépare à leur élection de « mini-conseillers ». Elle met cinq bonnes minutes à nous expliquer qu’elle ne sait pas encore si elle va ou non se présenter… Je souris en m’endormant, le bus sort du bourg. Un nid de poule sur la route me sors de mon sommeil, mais c’est bizarre, je ne suis plus à l’intérieur du bus. Biscarrosse, juin 2017 Je sors péniblement de mon sommeil et effectivement je ne suis pas à l’intérieur du bus. Je suis devant mon ordinateur et nous sommes en 2017. Je me suis endormi devant le site de l’INSEE en train de chercher des données pour écrire ce P….N d’article. Et oui, la population n’est pas mixte socialement ni générationnellement à Bisca. Et oui, cette situation s’amplifie*. Non, il n’y a pas de pépinière d’entreprise, ni de FabLab, et encore moins de pôle culturel. Non, la ville n’est pas prête d’être élue SmartCity ou Ville en transition. Pas de toit végétalisé, peu de bus, …. Bref, je suis dégoutté de m’être réveillé d’un si bon rêve. Pour me consoler, je vais sur Facebook m’inscrire au « Championnat de lancer de tongs » qui aura lieu le 26 juin. Enfin une activité culturelle qui tire la ville vers le haut.
*Quelques chiffres pour illustrer cette petite histoire :
Les FabLab ne sont pas réservés qu’aux grandes villes, il y en a par exemple un à Dax et même un à Soustons. Quant aux pépinières d’entreprises, il y en a un peu partout en France. Le conseil municipal des enfants n’est pas un concept inventé pour cet article, il existe réellement. C’est aussi le cas pour les prix « Ville en transition » et « SmartCity ».
Antoine |
![]() | L’idée de cet article m’est venu en réunion de quartier, quand monsieur le Maire en regardant sa présentation powerpoint projetée sur l’écran de la salle de l’Arcanson a déclaré: « Le service de la dette est négligeable car il ne représente que 2% du budget total de la ville ».
La taxe de séjour ne représente que 2,5% de notre budget La somme consacrée à l’office de tourisme ne représente que 2% du budget total Le budget sport et jeunesse ne représente que 1% de notre budget….. Nous voyons bien que cela n’a pas de sens de donner ce genre de chiffre, à part peut-être pour minimiser son importance. Si nous voulons voir ce que nous coûte réellement la dette, nous pouvons déjà parler du montant réel des intérêts. Ils représentent environ 500 000€ par an, soit plus de 1300€ chaque jour. Mais pour rendre l’analyse encore plus parlante, car les grosses sommes sont parfois dures à appréhender, nous pouvons voir ce que nous pourrions acheter ou mettre en place avec. Exemples :
Avec 1 jour d’intérêts de la dette, on peut : - Acheter et installer 2 bancs publics 1 - Subventionner une association pour une année2 - Acheter un tableau interactif pour une école3
Avec 2 jours d’intérêts de la dette, on peut : - Réparer le parcours de santé - Décorer un rond-point
Avec 1 semaine d’intérêt de la dette, on peut : - Acheter un véhicule pour la ville - Équiper 2 classes en tablettes informatiques pour tous les élèves - Installer un bloc de toilettes publiques au lac pour remplacer un « suppositoire » - Financer un feu d’artifice
Avec 1 mois d’intérêts de la dette, on peut : - acheter et installer un « city-stade » 1 - convertir toutes les cantines des écoles maternelles au 100% bio sans surcoût pour les parents2
Avec 1 an d’intérêts de la dette, on peut : - Construire une maison des associations - Construire une pépinière d’entreprise - Construire une nouvelle médiathèque
Oui, 2% ça ne parait pas beaucoup mais finalement c’est énorme. Surtout quand cela dure depuis des années et que ce n’est pas prêt de changer. Qu’en pensez-vous ? Qu’est-ce qu’une dette saine pour vous ? Que devons-nous attendre de nos élus concernant la dette ? Quels objectifs faut-il se fixer ? Faut-il sortir de cette situation ?
A plus, Antoine.
PS: Participez à ce petit exercice : que feriez-vous avec 1 jour de dette, avec 1 semaine, avec 1 mois ou avec 1 an ?
1) 700€ pour l’achat des deux bancs + 600 € d’installation 2) exemples : boules lyonnaise 1000€, coopérative scolaire Pierricq 885€, société des chasseurs : 1500€, fil et forme 1600€ 3) 1200€ environ 4)37 000 € 5) 500 élèves, 140 jours par an pour un surcoût de 0,60€ par repas |
![]() | Tout jardinier amateur a vu un jour apparaître une plante superbe qui s'est semée toute seule dans un coin de son jardin. Graine de courge, plant de tomate, elle grandit et prend parfois des allures de monstre envahissant. On se demande alors pourquoi on achète si cher des plants rabougris qu'il faut presque ranimer, booster, à coup de bon terreau et d’engrais ! A croire que des plants cultivés sous serre avec tant de soin n'égalent pas ceux qui se sont installés tout seuls.
Je vais donc parler de surprise, de curiosité, de ce qui pousse certains d'entre nous à laisser pousser ces plantes sauvages dans un massif qu 'on avait pourtant agencé avec amour. Oui, pourquoi laisser cette pastèque à confiture ramper dans le massif juste devant la terrasse jusqu'à donner un fruit de la taille d'un ballon de basket ? Pourquoi avoir laisser germer ce noyau de pêche qui a finis par nous combler tous les étés de ses fruits sucrés ? Dans un monde où d'autres passent du Rundup (glyphosate pour le principe actif) à chaque apparition de mauvaise herbe, il y a ceux qui désherbent à la main, qui reconnaissent les mauvaises herbes dès le stade plantule et les arrachent en connaissance de cause. Parfois apparaît une plante surprise, une plantule bizarre que nous ne connaissons pas. Qu'est ce donc que ce truc ? Et si je la laissais pousser pour voir ? Et c'est comme ça qu'apparaît un pétunia, puis deux qui se ressèment pour donner en quelques années un massif de fleurs aux nuances allant du blanc au violet, une touche lumineuse arrivée là comme par magie. Notre approche du jardin est en train de changer avec l'arrivée de l'arrosage intégré, des composteurs et de récupérateurs d'eau, le changement ultime étant le développement de la permaculture. On ne porte plus d'arrosoirs, le compost est étalé dans le potager à l'automne, le paillage au pied des plantes au moment de leur installation au printemps ou en été. Le jardin devient facile et source de plaisir, plutôt que contraintes et efforts. Il faut un peu apprendre, beaucoup expérimenter, s'amuser à la folie et patienter aussi. J'ai le souvenir de potagers tirés à quatre épingles, légumes plantés au cordeau, sol désherbé et biné, jardinier en sueur qui se lève aux aurores pour travailler la terre. Maintenant on apprend que retourner la terre dérange son organisation en strates, tue les micro-organismes aérobie en les enfouissant à l'abri de l'air. Une révolution depuis l'invention de la charrue, des instruments font leur apparition dans le commerce qui permettent de bouger la terre sans chambouler l'ordre fragile d'une terre vivante. Et ça demande moins d'effort.
Vous me répondrez qu'il faut s'y connaître, qu'il faut du matériel et du temps. Du matériel, oui un peu et surtout le bon. Pour aérer la terre par exemple, une binette suffit grandement mais il existe des grelinettes, aérabèches, biogrif qui peuvent améliorer l'ergonomie du travail. A vous de voir si vous préférez un mouvement de torsion ou l'utilisation d'un bras de levier. Il y a encore plus simple, ne rien remuer du tout. Il faut aussi une bêche ou un plantoir pour installer les plantes, une tondeuse, un broyeur pour les branches (mais on peut faire sans). Des connaissances, oui, et vous êtes en veine : je vous donne les clés qui vont vous permettre de commencer à expérimenter dans votre propre jardin. Comment améliorer votre sol ? Un seul truc à savoir : lui redonner de la matière organique. Vous pouvez faire votre compost dans un coin de votre jardin et l'étendre à l'automne aux endroits précis qui semblent manquer de vigueur ou déposer la matière organique brute directement là où il sera utile pour qu'il composte sur place. Si la deuxième solution vous semble manquer d'esthétique, avec un peu d'imagination, le problème peut se régler. Un exemple : vous désherbez votre potager, vous pouvez très bien laisser les mauvaises herbes les racines à l'air sur place, une plante déracinée pousse beaucoup moins bien ! Vous pouvez déposer les épluchures de légumes, des feuilles mortes pendant toute la période de repos de votre terrain en mettant à chaque fois un bon morceau de carton dessus puis de l'herbe séchée que vous aurez gardé en prévision. Vous avancez au fur et à mesure de la production de déchets de cuisine ou du ramassage des feuilles jusqu'à couvrir toute la surface. Ce n'est pas inesthétique du tout. L'intérêt de tout faire sur place, c'est d'éviter la manipulation du compost : c'est lourd et collant du compost et votre dos vous remerciera. C'est aussi une impressionnante aide à l'installation de vers de terre mais aussi de nombreux insectes et des micro organismes qui se voient moins mais qui sont essentiels à la vie de la terre. L'arrosage est également essentiel. Suivant la nature de votre sol, il vaut mieux arroser tous les jours un peu ou en grande quantité 2 à 3 fois par semaine. Dans les Landes, en sol sableux, l'eau n'est pas retenue dans la terre. C'est le rôle habituel de l'argile (qui fait défaut chez nous), de l'humus et même de l'association complexe entre ces deux éléments. Chez nous la rétention d'eau du sol sera améliorée par la présence de matière organique mais ça, vous savez faire maintenant. L'arrosage adaptée au sol sableux, c'est le goutte à goutte. On pallie le fait que l'eau part vite vers les nappes phréatiques par un arrosage petit à petit et souvent. En pratique on fait courir des tubes percés par des systèmes de gouttes à gouttes espacés à volonté pour apporter l'eau nécessaire au pied des plantes qu'on veut arroser.
Beaucoup de techniques de permaculture sont des mines d'idées dans laquelle vous trouverez votre propre manière de jardiner. Il y a aussi beaucoup de bon sens et d'expérimentation.Votre jardin est un espace de liberté, un espace où vous avez droit à l'essai, à l'erreur mais pas à l'indifférence car si vous ne tenez pas compte des signes de vos erreurs, vous serez déçus des résultats. Mais revenons à nos plantes surprises, maintenant que vous savez l'essentiel de ce qui permet à une plantule de s'épanouir et qu'avec l'expérience, à force de désherber à la main les quelques endroits de votre jardin que vous n'aurez pas paillé, vous saurez reconnaître les mauvaises herbes. Ces graines sauvages apportées par le vent ou déposées au gré de l'épandage du compost vous surprendront. Pour accentuer les choses, lancez donc vos noyaux de pêche, prunes, abricot, vos trognons de pommes, poires, nashis et vous verrez bien ce qui sortira. Le plus souvent , les récompenses sont au rendez vous : l'émerveillement, l'entrée de la magie ordinaire dans notre jardin et la gourmandise aussi. Amusez vous donc si vous avez un jardin !
Magali |
![]() | 17/10/2017 Infographie: l'eau à Biscarrosse - Mot clefs : Eau Veolia tarif Saur moyenne France Biscarrosse Public Privé On dit qu'une image vaut mieux qu'un long discours. |
![]() | L’Imparfait Du Subversif Amis lecteurs zet lectrices bonjour ! Suite à un virage à gauche sur le Web, ou via une conversation conspirationniste de comptoir, vous voilà arrivé sur ce site. Votre question est … Oui l’on s’en doute, oui… Mais pourquoi LIDS ?
Habitant du pays de Born, vous écoutez FGL, la télé, les journaux nationaux, et des fois vous errez sur les réseaux sociaux comme une âme en peine cherchant un petit stimulus intellectuel. Et voici la raison d’être de LIDS : vous l’offrir ce stimulus qui va vous donner la banane pour la journée! Qui écrira l’article le plus brillant, le plus lu, le plus commenté, et qui arrivera à faire se concrétiser quelque chose dans notre petit paradis juste à la force de sa plume. Car oui, il y en a des choses à faire dans notre beau pays, à commencer par retrouver ce petit plus qui existe dans les petits villages : Des histoires en commun, que l’on s’échange avec délice autour d’un petit rosé sur la place à l’ombre du feuillage de l’orme centenaire … Ha zut, l’orme il est tout tronçonné, le café a fermé, les petits jardins et leurs bancs ont disparus sous le bitume, la salle de réunion est devenue le club yoga remise en place des vertèbres, le flipper a disparu, la table de billard aussi, le club house des motards n’a jamais existé, le journal du collège n’a plus de papier recyclé, mon journal et ma télé me disent pour qui voter, Ciryl Hanouna a fait une OPA sur mon groupe facebook avec des chats qui jouent de l’accordéon et même la postière est devenue muette à force d’être préoccupée par l’augmentation de la CSG et les djihadistes qui poussent comme des taupes dans son jardin ! Bref… Ce n’est pas drôle tout cela, et encore moins passionnant… Et surtout quel pessimisme ! Alors, jouons un peu les conspirationnistes (quel vilain mot), et si certains instillaient dans l’opinion publique des idées noires juste pour qu’ils soient un poil plus dociles ? Tout à fait, mais quel est le besoin d’insister ad nauseam sur chaque événement pendant des jours et des jours alors que ceux très positifs ne remplirons que la cinquième colonne de la douzième page avant la rubrique nécrologique (à l’exception de la coupe du monde de football 1998...ha oui c’était important ...heu...) ? Et surtout où sont nos petites histoires à nous, gens du pays de born ? Alors si vous le voulez bien, essayons nous à une petite expérience : Elles sont où les hordes de migrants, les djihadistes ? Pas de bruits d’explosion, quelques grillons zet cigales ou à la rigueur à côté s’est improvisé une petite fête, ou le voisin de pallier qui a mis le son trop fort, la plomberie qui gargouillent un peu, et peut être au loin un scooter qui essaye désespérément de dépenser le 60 compteur bagnole… Par contre, votre regard verra ce soir que, décidément, il commence à y avoir trop de lumières urbaines, cela vous gâche le spectacle féerique de ce ciel d’été, ce n’est pas très utile tellement de lumière, quel gâchis. Certains quartiers s’éteignent à minuit, d’autre pas tient… Hum remarque qui paye l’éclairage publique… Hummm… En faisant votre thé glacé, vous avez du vous y reprendre à deux fois, car une fois encore, l’eau du robinet a pris une vilaine couleur, alors vous vous êtes rabattus sur une bouteille en plastique, et il va falloir, une fois vide l’apporter au conteneur de recyclage qui n’est pas du coup à côté de chez vous… Hummm… Tant pis elle ira à la poubelle cette fois ci … Hummm …. Et puis vous vous dîtes, quand même, décidément ces jeunes, là bas qui glandouillent sur un banc, ils n’ont rien d’autre à faire ? … Hummm … Ho et puis ce ne sont que des petits tracas, pas grave, demain on ira se détendre à la plage, ha zut c’est vrai, il y a encore eu un accident chez Smurfit à la teste, et le warf a encore du lâcher des choses pas très propre sur la plage… Et oui, il y a les sujets nationaux, mais il y a aussi les sujets locaux, on peut ignorer les questions nationales en se coupant des médias (ce n’est pas forcément très malin, mais à fortes doses il semble que ce soit malsain), mais là où vous vivez, autour de vous, les petits bonheurs et les petits malheurs, les choses à faire, à vivre, à voir méritent à coup sur votre attention. Et c’est donc ainsi, avec une dose d’humour certaines, que deux compères se sont dit qu’il fallait tenter de créer de quoi vous secouer le cocotier. L’Imparfait du Subversif vous proposera donc de l’actu locale, mais aussi un agenda sur tout ce qui se passe (et que chacun pourra remplir), mais aussi des articles de fond sur des thèmes locaus, sociaux, politiques, pratiques mais toujours et surtout optimistes. Oui optimiste, c’est à dire que le « gnagnagna ca c’est mal » ne saurait être présent dans nos pages si une solution n’est pas proposée, car c’est facile d’être « subversif » et pessimiste, mais plus délicat d’offrir une solution, une idée, une petite lumière si le sujet est grave. Ainsi nous accueillerons avec bonheur tout article, pourvu qu’il soit honnête (pas de fake-news, pas de contre-vérité, pas de polémique moisie SVP), et accompagné d’idée et de solutions aux soucis évoqués (et lisible tout de même, on vous demandera de corriger s’il le faut). Quel que soit votre âge, votre situation, essayez d’écrire (vous allez voir ça fait du bien). L’Imparfait du Subversif est gratuit, et sans pub, et la seule rémunération que nous attendons est que vous le lisiez et que vous le fassiez vivre en écrivant de nouveaux articles, et si cela peut améliorer le quotidien de tout le monde alors ce sera le pignon sur notre salade landaise . Bonne lecture à tous Antoine Roussel et Mickaël Bourgeoisat . |